Né le 12 septembre 1886 à Sainte-Catherine-de-Fierbois (Indre-et-Loire) et décédé le 9 septembre 1976 à Franconville-la-Garenne (Val-d’Oise), André Vaquier était archiviste-paléographe,...
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Né le 12 septembre 1886 à Sainte-Catherine-de-Fierbois (Indre-et-Loire) et décédé le 9 septembre 1976 à Franconville-la-Garenne (Val-d’Oise), André Vaquier était archiviste-paléographe, conservateur honoraire de la Bibliothèque historique de la ville de Paris et chevalier de la Légion d’honneur.
Très tôt, il quitte sa région natale pour effectuer ses études au Lycée Henri IV à Paris. En novembre 1906, il est admis au concours d’entrée à l’École nationale des chartes où il est diplômé archiviste-paléographe le 10 février 1911 pour sa thèse La Grande confrérie Notre-Dame aux prêtres et aux bourgeois de Paris (dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque historique de la ville de Paris). Après un stage au Archives départementales de Seine-et-Oise à Versailles, il débute sa carrière professionnelle à la Bibliothèque historique de la ville de Paris (B.H.V.P.) en septembre 1913.
Cette carrière est mise entre parenthèses pendant les deux conflits mondiaux. Il participe à la Guerre de 1914-1918 au cours de laquelle il est blessé. Sa conduite exemplaire lui vaut le grade de lieutenant et deux citations (Ordre du régiment n° 368 et Ordre de la division n° 29). Pendant la Seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier en 1940 et est détenu pendant un an au camp Oflag XIII près de Nuremberg.
A son retour en France, il devient le 1 juillet 1943, conservateur adjoint à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Retraité à la fin de l’année 1946, André Vaquier est très actif. Membre de la Commission des travaux historiques, il contribue aux recherches sur Paris. Habitant à Franconville-la-Garenne, il s’intéresse également à l’histoire de sa région. Membre de la Société historique et archéologique de Pontoise et du Vexin à partir de 1956, il rédige de nombreux articles et ouvrages sur Ermont et Franconville mais aussi sur Eaubonne, Parmain, Saint-Martin-du-Tertre et Sannois. Il participe, avec l’archéologue Jacques Sirat, aux fouilles archéologiques à Ermont. On lui doit également la création du musée d’Ermont où sont exposés les objets découverts lors de ces fouilles ainsi que le sauvetage de la maison de Cadet de Vaux à Franconville-la-Garenne, transformée par la suite en musée.
Enfin il classe et établit les inventaires des archives communales d’Ermont et Franconville.
Source : Bulletin de la Société historique et archéologique de Pontoise et du Vexin, n° 23, 1977 (Cote ADVO : REV 19).